L’assainissement de la CCBNM continue de polluer notre eau potable
Dans la plus totale illégalité, la Communauté de Communes Beaujolais Nizerand Morgon (CCBNM) continue de concentrer ses égouts vers nos captages d’eau potable. Le Tribunal Administratif a annulé en mars 2009, l’arrêté d’autorisation de la STEP. Les photographies ont été prises le 29 juillet 2009.
Le 29 juillet 2009, le débit du Nizerand en amont du rejet de la STEP était de 1,4 l/s, une preuve de plus des faux débits donnés par la CCBNM au Préfet. Le débit d’étiage à 5 ans de la CCBNM était de 8 l/s.
Le débit du rejet de la CCBNM était de 3,2 l/s, soit 2 fois plus que le débit du Nizerand. La qualité de l’eau du Nizerand est hors-norme (dégradation par rapport aux objectifs de qualité). Le rejet de la CCBNM est illégal.

Perte totale du Nizerand derrière le stade A. Chouffet (infiltration totale de l'eau polluée par la CCBNM dans la nappe phréatique captée pour notre eau potable)

Nizerand totalement à sec en aval de la zone industrielle. L'intégralité des pollutions de la CCBNM et des industriels s'infiltrent dans la nappe phréatique, donc rejoignent nos robinets d'eau dite potable
De plus, la nouvelle STEP est une usine à fabriquer des nitrates, qui vont ensuite polluer la rivière et les captages d’eau potable de Villefranche. Le 13/12/2008, le flux à l’entrée de la station était de 1,3 kg/j et de 6,1 kg/j en sortie de station. Une STEP est un réacteur chimique qui fabrique de nombreux produits toxiques et cancérigènes, sans compter les pesticides, les résidus de médicaments, les hormones, qui vont se retrouver quelques jours plus tard (quand le Nizerand coule jusqu’à la Saône, et pollue donc directement le P10) au robinet des habitants de Villefranche, de la CCBNM (qui boivent leur propres égouts), et comme ingrédient pour fabriquer des aliments pour bébé.
Un fois de plus, je demande à la CCBNM l’arrêt immédiat de la concentration de ses égouts vers nos captages d’eau potable, et l’arrêt total des transferts intervallées des eaux usées. Immédiatement, la CCBNM et la commune de Lacenas doivent remettre en service l’ancienne STEP de Lacenas, dans la vallée du Morgon, donc en amont d’aucun captage d’eau potable. Les égouts de Montmelas doivent être rejetés dans la vallée du Marverand comme avant 2009 (avec la mise en place du traitement mobile en attendant la construction d’une STEP). Il n’y a aucun captage d’eau potable dans la vallée du Marverand.
HL (1) : rejets illégaux de colle dans la nappe phréatique captée pour l’eau potable

Lit du Nizerand à sec, la colle et les solvants chlorés restent, s’accumulent et rejoignent directement la nappe phréatique captée pour notre eau potable. En période normale, quand le Nizerand coule, la colle est « nettoyée » par la rivière, en fait emmenée vers les puits de captage d’eau potable situés à quelques heures en aval (6 heures environ d’après des mesures par traçages).

Insecte noyé dans la colle (hot melt de Hl ?). En 2007, une analyse, de l’eau du Nizerand polluée par la colle, payée par un particulier avait trouvé des solvants chlorés : Chlorométhane = 26 µg/l, Chloroéthane = 26 µg/l, Chloroforme = 1,87 µg/l.

Le pollueur qui rejette de la colle dans le Nizerand et nappe phréatique : HL (anciennement National Starch, anciennement Berricol)

La rue Grange Morin : comme on le voit, dans cette rue en impasse, il n’y a aucun accident de camion contenant de la colle
En 2007, Madame le Maire d’Arnas, qui défend ardemment ses industriels, avait dit que la colle rejetée dans le réseau « Eaux Pluviales (EP) » de la rue, puis dans le Nizerand, en 2006 et 2007, était due à des accidents de camions de colle dans la rue Grange Morin (camions n’ayant rien à voir avec National Starch).
REGEMAT (3) : photographies du 29/07/2009 à ARNAS

Les cartouches d'encre dehors sont lessivées par les pluies, tuent les arbustes à coté et polluent notre eau potable
Que font les personnes qui ont un pouvoir de police (maires d’Arnas et de Villefranche-sur-Saône, DRIRE)?

Tas de déchets illégaux non triés (bois, plastique, bidon, tissu, métal...), avec devant une plaque avec fibres en train de se décomposer
Le tas fait entre 5 et 6 mètres de haut.

Le polystyrène a été poussé au fond. L'entreprise qui a repris le site (EPUR) compte-elle en rajouter?

Bien caché derrière un bâtiment un nouveau tas de déchets non triés (totalement illégal) : plastiques, bois, sacs poubelles neufs non ouverts, cartons
Nouveau tas de déchets non triés apporté par EPUR (il n’y avait rien à cet endroit à la faillite de REGEMAT). Cela est totalement illégal, car l’arrêté préfectoral de mai 2003 est toujours en vigueur, et seulement 20 m3 de déchets non triés sont autorisés.
REGEMAT (2) : photographies de la pollution à Arnas

Panneau REGEMAT : le site de tri et de recyclage s'est transformé en décharge illégale de déchets divers
Le « beau » panneau REGEMAT : le recyclage n’a pas eu lieu. En totale illégalité, REGEMAT a rempli à ras bord le site de déchets divers et interdits.
On appréciera la publicité mensogère : « REGEMAT, LA DEUXIEME VIE DES MATERIAUX ».
- Photo depuis la porte du hangar, des déchets illégaux non triés remplissent le hangar (20 m2 seulement était autorisé par la Préfecture, et devait être trié dans la journée)
Photographie prise depuis la porte du hangar. Des déchets illégaux non triés remplissent le hangar. 20 m3 seulement était autorisé par la Préfecture, et devait être trié dans la journée. Estimation des déchets dans ce hangar : 7 500 m3. Soit 7 480 m3 déposés illégalement!

Les déchets : du matériel électronique, des livres, du plastique, du carton, des bidons, des plaques d'isolation, des sacs poubelles non ouverts : 7 500 m3 comme cela

Quelques centaines de m3 de déchets inconnus : des rubans de couleur (stockage informatique?). De toutes manières, comme les cartouches de toner, déchets totalement interdits sur le site d'après l'arrêté préfectoral.

Le tuyau des eaux pluviales chargées en produits de traitement de bois (pesticides, métaux lourds...) qui va polluer notre eau potable

La fameuse haie d'arbustes morts (sur la droite) située près de la fosse d'infiltration. D'après un expert en environnement de Paris, les arbustes sont morts à cause de la pollution des eaux de la fosse. D'après la DRIRE, cela est faux, les arbustes sont morts à cause de l'arrachage des racines par le creusement de la fosse (hypothèse absurde)
Quand on voit ces photos, on ne peut qu’être choqué par tant d’actes illégaux, dangereux pour l’environnement, la sécurité publique (en cas d’incendie 50000 m3 de déchets inflammables abandonnés sur le site), la santé humaine (pollution des captages d’eau potable situés juste en dessous du site). Cela s’est réalisé en un peu plus de 3 ans : arrêté préfectoral de centre de tri en mai 2003 et faillite de REGEMAT en décembre 2006.
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Madame le Maire d’ARNAS qui a le pouvoir de la police des déchets.
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La DRIRE, responsable de la police des installations classées.
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Monsieur le Maire de Villefranche qui doit protéger les captages d’eau potable situés sur sa commune.